
Le rapport sur l’affaire Lieutenant-Duval accueilli «positivement» par des professeurs
TVA Nouvelles
Le rapport de l’ancien juge Michel Bastarache concernant l’affaire de la professeure Verushka Lieutenant-Duval à l’Université d’Ottawa appelle à la protection de la liberté académique des professeurs.
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Dans son rapport, Michel Bastarache fait aussi état de l’autocensure des professeurs et demande un changement de culture à l’institution ottavienne.
La première réaction de Maxime Prévost, professeur titulaire en français à l’Université d’Ottawa, est «positive.»
«Le rapport établi avec beaucoup de clarté que la liberté académique est le fondement même de la mission universitaire, et qu’une université qui essaierait de la contourner ou de l’amoindrir serait en train de trahir l’essence même de sa mission», affirme le professeur.
«Si on lit l’ensemble des témoignages, ce qui ressort, c’est qu’il y avait un climat de peur, de censure et d’autocensure auquel il importe absolument de mettre fin», poursuit-il.
Selon Maxime Prévost, l’affaire Lieutenant-Duval a accentué le sentiment de censure et d’autocensure. Il fait d’ailleurs partie des 34 professeurs ayant pris la défense de l’enseignante dans une lettre ouverte.
«En somme, je crois que ça préexistait, mais l’affaire Lieutenant-Duval est venu accentuer et aggraver le tout», explique le professeur.