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Le régime de retraite de la C.-B. vend des millions de dollars d’actifs russes
Radio-Canada
La Colombie-Britannique emboîte le pas à l'Alberta et au Québec en vendant plus de 400 millions de dollars d'actifs russes du régime de retraite du secteur public.
La BC Investment Management Corporation (BCI), qui gère les fonds de pension de la province, indique que le fait de détenir des titres russes dans son portefeuille ne correspond pas à ses valeurs en tant qu'organisation ni à celles de ses clients.
Le directeur général de la Société de gestion des investissements de la Colombie-BritanniqueBCI, Gordon J. Fyfe, affirme que les titres russes étaient déjà en cours de cession avant que n’éclate le conflit entre l’Ukraine et la Russie, la semaine dernière.
La Société de gestion des investissements de la Colombie-BritanniqueBCI a non seulement travaillé pour vendre les actions russes dans les portefeuilles de ses clients, mais aussi pour que la Russie soit retirée de tous les indices des marchés mondiaux et émergents, a-t-il précisé à la CBC par courriel.
Gordon J. Fyfe indique que le commerce de ces titres est au point mort en raison des sanctions internationales, des restrictions commerciales et de l'interdiction faite par la Russie aux étrangers de vendre des titres russes.
Le directeur général du régime de retraite du secteur public souligne qu'ils ne font normalement pas de commentaires publics sur les investissements. Mais étant donné les actions flagrantes de la Russie, il est important de faire une exception, explique-t-il.
En réponse à l'invasion russe en Ukraine, le fond de retraite des employés de l'Alberta a également annoncé qu'il retire dès que possible tous ses investissements en Russie.
L'Alberta s'est aussi engagée à n'acheter aucun titre russe pendant la durée du conflit.
La Caisse de dépot et placement du Québec a pour sa part expliqué la semaine dernière que des équipes importantes se sont activées pour vendre des titres d’entreprises russes sanctionnées par le Canada.