
Le Québec, «village gaulois de la pandémie»
TVA Nouvelles
La prolongation du port du masque obligatoire au Québec a fait sourciller Mathieu Bock-Côté et Yasmine Abdelfadel, jeudi.
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«Il y a quelque chose là-dedans, à la Québécoise, je vois le contraste là-dessus, c’est comme si la 6e vague, pis la 7e vague et la 8e vague, c’est toujours l’horizon indépassable de la question sanitaire. (...) Nous, on a décidé de garder le masque jusqu’à la fin des temps. Il y a un réflexe de protection exagéré. Je regarde ce qui se passe ailleurs dans des systèmes de santé globalement équivalents et la population vit autrement ça que notre côté village gaulois de la pandémie», lance Mathieu Bock-Côté.
Yasmine Abdelfadel s’est quant à elle questionné à savoir si on garde le port du masque pour la sécurité de la population ou bien si on le garde parce que le système de santé québécois est trop faible. Elle est d’avis que le Québec profiterait d’une recommandation ciblée de la santé publique plutôt que d’une obligation générale.
«On ne peut pas rester dans les obligations ad vitam aeternam, il va falloir passer à autre chose et la liberté individuelle ça passe aussi par la liberté de porter ou de ne plus porter un masque», dit-elle.
De son côté, Thomas Mulcair prône une approche plus prudente. À la lumière des chiffres des dernières semaines, continuer à porter le masque deux semaines de plus n’est pas un très grand inconvénient dans la vie des gens, pense-t-il.
«Il faut quand même que les personnes réalisent (...) que c’est encore une maladie qui peut tuer. La preuve, ça tue des dizaines de personnes par jour, et ce, depuis des semaines», note Thomas Mulcair.
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