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Le Québécois Jean-François Bélisle à la tête du Musée des beaux-arts du Canada
Radio-Canada
Radio-Canada a appris que Jean-François Bélisle sera nommé directeur général du Musée des beaux-arts du Canada (MBAC) pour un mandat de cinq ans. Avec cette nomination attendue, le Québécois succède ainsi à la directrice générale par intérim, Angela Cassie.
Jean-François Bélisle hérite d’une institution en pleine tourmente : la dernière directrice permanente du MBAC, Sasha Suda, a quitté le navire à mi-mandat pour un poste aux États-Unis en 2022 et les licenciements d’employés dans des postes clés secouent l’institution depuis l’automne dernier.
Comme de nombreuses institutions culturelles au pays et ailleurs dans le monde, le Musée des beaux-arts du Canada procède actuellement à la décolonisation de sa collection et de ses équipes. Le plan stratégique au cœur de cette transformation est loin de faire l’unanimité tant à l’interne que dans le monde muséal. De plus, le MBAC cherche aussi à retrouver sa clientèle locale et internationale après de longues fermetures durant la pandémie de la COVID-19.
C’est dans ce contexte que Jean-François Bélisle arrive à la tête de l’un des plus importants musées du pays.
Directeur général et conservateur en chef du Musée d’art de Joliette depuis avril 2016, Jean-François Bélisle est également vice-président de l’Organisation des directeurs des musées d'art canadiens (ODMAC).
L’ODMAC lui reconnaît une expertise en art contemporain québécois, canadien et international, à travers le commissariat de plusieurs expositions, notamment pour la fondation d’art contemporain Arsenal à Montréal et à Toronto qu’il a dirigée.
Au pays, son parcours inclut par ailleurs un passage par l’Association des galeries d’art contemporain (AGAC) à Montréal.
Jean-François Bélisle a également forgé son expérience à l’étranger au sein de la maison de vente aux enchères Sotheby’s à Genève ou encore à l’UNESCO à Paris.
Son passage au Musée d’art de Joliette a notamment été marqué par une nouvelle approche du modèle financier de l’établissement culturel et par une exposition rompant avec les stéréotypes habituellement associés aux questions autochtones.