Le Québécois Charles-Andreas Brym s’impose ici et ailleurs
Radio-Canada
Si le nom du Québécois Charles-Andreas Brym ne résonne pas trop au Canada, il retentira désormais dans les stades de l'un des championnats les plus prestigieux de la planète et, possiblement, à la Coupe du monde.
Cette montée en puissance du Saguenéen s'est matérialisée en mai lorsqu’il a quitté son équipe de deuxième division néerlandaise et s'est entendu sur les modalités d'un pacte de trois ans avec le Sparta Rotterdam, formation de première division du même pays.
Un peu plus tôt lors de la dernière campagne, Brym s'est également taillé une place avec la formation canadienne et a été envoyé dans la mêlée pour quelques matchs de qualification de la Coupe du monde au Qatar.
Toutefois, Brym ne se leurre pas : changer d'équipe à l'aube de la Coupe du monde, qui s'entamera dans près de trois mois, peut avoir une incidence sur ses chances d'être titularisé.
Lorsque j'ai été sélectionné, plusieurs autres joueurs n'ont pas été choisis parce qu'ils étaient impliqués dans des transferts plus compliqués ou ils n'obtenaient pas de minutes avec leur club, a-t-il fait remarquer lors d'une entrevue avec La Presse canadienne.
Ça va être une question de rester en forme et d'avoir du temps de jeu. Donc, il faut que je me concentre à bien jouer avec mon équipe pour garder toutes les chances de mon côté.
Dès la fin novembre, l'équipe masculine du Canada prendra part au deuxième Mondial de son histoire et un premier depuis 1986. Il ne reste que deux matchs préparatoires pour le Canada avant le Mondial. Des duels contre le Qatar et l'Uruguay sont prévus à la fin septembre afin de se préparer pour la grand-messe du soccer.
Si Brym a été contacté par l'entraîneur-chef du Canada, John Herdman, pour discuter d'une possible sélection pour la Coupe du monde, il ne veut rien laisser au hasard.
On ne va pas se mentir, l'objectif de Charles et moi était qu'il soit pris en compte par la sélection canadienne pour la Coupe du monde, a expliqué l'agent de Brym, Zénon Mélon à propos du transfert de son client. Donc oui, on s'est dit, en choisissant cette équipe : "Est-ce que j'ai plus de chances d'être sélectionné ici que dans un autre club."