Le promoteur du projet de fonderie à Val-des-Sources tente d’apaiser les craintes
Radio-Canada
Les représentants de l’entreprise Tergeo, anciennement Alliance Magnésium, ont cherché à se faire rassurant face aux préoccupations citoyennes exprimées lors de rencontres publiques qui ont eu lieu jeudi à Val-des-Sources.
Rappelons que Tergeo prévoit construire un complexe industriel de 1,7 milliard de dollars, incluant une fonderie, pour extraire le magnésium des haldes de résidus issus de l’exploitation de l’amiante.
La majorité des citoyens qui ont pris la parole lors des rencontres publiques ont exprimé de multiples inquiétudes, principalement d’ordre environnemental.
Le président-directeur général de l’entreprise, François Perras, a mentionné à plusieurs reprises qu’ils comprenaient les inquiétudes et qu’il souhaitait fournir toutes les réponses aux préoccupations. Il s’est engagé à rendre disponibles de nombreux documents et données sur le projet.
Une ouverture saluée par plusieurs, dont la militante Sylvie Berthaud. C’est beaucoup mieux que la direction d’avant, a-t-elle déclaré à sa sortie de l’une des rencontres. Je sens qu’il y a une certaine bonne volonté. Ses préoccupations demeurent toutefois entières.
Pour plusieurs citoyens, comme Michel Küntz, ce qui peut faire toute la différence, c’est que le projet soit soumis à la Procédure d'évaluation et d'examen des impacts sur l'environnement, incluant un BAPE.
Notre principal objectif c’est que ce projet soit examiné par un BAPE, a mentionné M. Küntz en marge de la consultation. Pour s’assurer, effectivement, que le projet soit sans danger pour la population à court et à long terme.
Cette procédure est de l’avis de plusieurs groupes environnementaux, celle qui est la plus complète pour l’évaluation des projets industriels.
« La compagnie devrait à mon avis accepter de se soumettre au BAPE. Si elle a vraiment confiance en son procédé, ce ne sera qu’une question de formalité pour elle. »