Le projet de loi sur les logements locatifs rate sa cible, selon une avocate
Radio-Canada
La Coalition pour les droits des locataires du Nouveau-Brunswick dénonce le fait que le gouvernement provincial ne plafonne pas le taux d'augmentation du prix des loyers, dans un projet de loi déposé mardi.
Ainsi, ce projet prévoit interdire aux propriétaires d’augmenter le prix d’un loyer au cours de la première année de location.
De plus, les propriétaires qui décident d'augmenter le tarif du logement ne pourront le faire qu’une fois par année.
Le projet de loi n’imposera toutefois pas de taux maximum d’augmentation du prix des logements, comme c’est le cas dans certaines provinces au pays.
En Ontario, par exemple, le taux légal d'augmentation des logements est fixé à 1,2% pour 2022.
L’absence d’un taux légal d’augmentation des logements locatifs du projet de loi frustre Jael Duarte, avocate et défenseure des locataires pour la Coalition pour le droits des locataires du Nouveau-Brunswick.
Il n’y a pas de limite pour l'augmentation des loyers [...] Le projet de loi ne [l’aborde] pas vraiment, ils disent qu’ils [l’abordent], mais pas vraiment, dit-elle.
Jael Duarte est d’avis qu’un contrôle plus strict sur la hausse des prix des logements est nécessaire pour la province, surtout pour les groupes d’individus plus vulnérables.
Elle ajoute que le manque d’accès aux logements abordables est un enjeu social inquiétant.