Le projet de loi 11 est plein « de bonnes intentions » selon Pascal Bérubé
Radio-Canada
Le député de Matane-Matapédia Pascal Bérubé salue les intentions derrière le projet de loi 11, mais croit que c’est trop peu trop tard.
Rappelons que ce projet de loi déposé jeudi à l'Assemblée nationale prévoit l'implantation d'une nouvelle plateforme de prise de rendez-vous afin que tous les Québécois puissent, à terme, voir un médecin dans les 36 heures.
Afin de dresser un portrait réel de la situation des patients orphelins au Québec, le ministre Dubé indiquait jeudi s’inspirer d’un projet pilote bas-laurentien.
Pascal Bérubé s’étonne d’ailleurs de ne pas avoir de bilan de cette expérience à Rimouski. Disons que c’était une expérience discrète, et les résultats le sont tout autant.
Je demande à ce que ça fonctionne. Je demande à voir. Pour l’instant, ce ne sont que des intentions.
Bien que François Legault ait menacé de légiférer pour forcer certains médecins à prendre en charge davantage de patients, aucune indication en ce sens n’a été présentée dans le projet de loi 11 jeudi. Pour Pascal Bérubé, c’est une surprise considérant le ton qu’avait employé François Legault en octobre dernier.
Je vais écouter beaucoup ce que les médecins de mon territoire ont à dire. [...] Ils n’aimaient pas le ton, je peux vous le dire! De savoir qu’il y avait une liste qui existait, de savoir qu’on pouvait identifier les médecins fautifs sans aucune nuance, ils ne le prennent pas du tout, indique Pascal Bérubé.
Dans une entrevue accordée vendredi à l’émission Info-réveil, Pascal Bérubé a aussi manifesté le désir que le gouvernement s’attaque au manque de dentistes dans la région.
Y’a des patients de Matane, d’Amqui qui vont aller à Mont-Joli, à Rimouski, même plus loin encore. Y’a des patients de Sainte-Anne-des-Monts [...] qui se rendent à Rimouski. Il y a vraiment une pénurie, dit-il.