Le programme d’agriculture urbain Askîy met en place un programme communautaire de partage
Radio-Canada
Chaque été, le projet Askîy donne à un groupe de stagiaires l’occasion d’apprendre comment planter, entretenir, récolter et vendre des aliments en utilisant des techniques durables. Cette année, avec les organisateurs, ils ont réussi à mettre sur pied un modèle d’agriculture communautaire partagée.
Askîy signifie la Terre en cri. Le projet a beaucoup grandi ces sept dernières années. L’an dernier, les gérants ont fait l’acquisition d’une parcelle de terrain sur le site de l’ancien club de quilles Riversdale Lawn.
Dorénavant, au lieu de produire des aliments dans des conteneurs parce qu’ils étaient sur un terrain contaminé, ils disposent d'un vaste terrain pour semer directement dans le sol.
Parce que nous avons cet espace au sol, nous avons l’irrigation et il est beaucoup plus facile de cultiver plus de nourriture et d’avoir des rendements plus prévisibles, explique la coordonnatrice de l’agriculture urbaine auprès de CHEP Good Food, Lynn Paulson. Cet organisme communautaire gère le programme Askîy.
Le modèle d’agriculture communautaire partagée permet aux gens de payer au début de la saison et deviennent des abonnés en échange d’une part de ce qui est récolté.
Cette façon de faire repose sur la confiance selon Lynn Paulson. Nos membres disent : oui nous vous soutiendrons pour toute la saison, ajoute-t-elle.
De leur côté, les stagiaires d’Askîy fournissent aux membres des boîtes de légumes, de fruits, de fleurs et d’herbes tout au long de l’été et de l’automne, toutes les deux semaines.
Lynn Paulson croit que cela permet aussi de tisser des liens et avoir un but plus concret, à travers la pression de livrer des aliments. En plus des aliments, les abonnés reçoivent aussi une lettre d'information sur les défis et les joies du jardinage urbain.
Cela crée une connexion entre les personnes qui font pousser les aliments et celles qui en mangent. C’est très important pour moi et je pense que c’est aussi essentiel pour nos stagiaires, souligne Lynn Paulson.