Le profil des futurs policiers évolue: Nicolet recherche des aspirants «Mini Wheats»
TVA Nouvelles
Ce qui faisait un bon policier il y a 40 ans a grandement changé. L’école nationale de police du Québec (ENPQ) recherche désormais un profil «Mini Wheats», soit un mélange entre un policier et un travailleur social.
«Le visage de la criminalité a beaucoup évolué», lance d’emblée Annie Gendron, chercheuse au Centre de recherche et de développement stratégique de l’ENPQ.
«On aura toujours besoin du côté répressif, mais force est d’admettre que le volet psychosocial est primordial. On cherche des jeunes qui ont l’aisance de passer d’un pôle à l’autre. Un genre de profil “Mini Wheats”!», dit-elle à la blague.
Pour ce faire, l’école basée à Nicolet a considérablement adapté ses formations au fil des ans et continue de le faire, notamment en se basant sur les données recueillies par la Chaire de recherche en prévention des problèmes de santé psychologique au travail en sécurité publique, dont Mme Gendron est cotitulaire.
L’un des facteurs qui ressortent, c’est le fait que les jeunes sont bien souvent désillusionnés quant au vrai métier de policier.