Le président Zelensky n’a pas changé de position sur les frontières de l’Ukraine
Radio-Canada
Volodimir Zelensky revendique toujours la reconnaissance des frontières ukrainiennes héritées lors de l’effondrement de l'Union soviétique en 1991, a déclaré jeudi son conseiller Oleksiy Arestovych au 22e jour de l’offensive russe.
La Russie a annexé la péninsule de Crimée en 2014, mais la région est toujours considérée par les Nations unies comme faisant partie de l'Ukraine.
Moscou a également reconnu l'indépendance de Donetsk et du Louhansket, deux républiques autoproclamées de l'est de l'Ukraine qui se sont soulevées contre le pouvoir de Kiev voilà huit ans.
Nous ne renoncerons jamais à nos intérêts nationaux, a ajouté Oleksiy Arestovych.
Ces déclarations ont lieu au lendemain d'une cession de pourparlers entre Russes et Ukrainiens, alors que les bombes continuaient de tomber sur les villes ukrainiennes.
De son côté, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a démenti que les deux camps aient réalisé des progrès significatifs en vue d'une ébauche d'accord de paix.
Mercredi, le Financial Times, citant trois personnes impliquées dans les pourparlers, évoquait un plan de paix provisoire en 15 points comprenant un cessez-le-feu et le retrait de la Russie si Kiev déclare la neutralité et accepte des limites pour ses forces armées.
Pour le Kremlin, qui affirme que la délégation russe déploie une énergie colossale dans les pourparlers, un accord avec l'Ukraine avec des paramètres clairs pourrait très rapidement mettre fin à ce qui se passe.
Paris n’en croit pas un mot. La Russie fait semblant de négocier un cessez-le-feu en Ukraine tout en continuant à faire parler les armes, selon le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.