Le possible retour d’Harold LeBel au PQ fait réagir sur la colline Parlementaire
Radio-Canada
Le possible retour du député de Rimouski, Harold LeBel, au sein des rangs péquistes a causé du remous jeudi matin à l’Assemblée nationale.
Harold LeBel siège toujours à Québec alors qu’il est accusé d’agression sexuelle. Ce dossier est revenu sur le tapis après la publication mercredi en fin de journée d’un article du journal numérique Le Soir dans lequel le président de l’Association du Parti québécois du comté de Rimouski, Alain Dion, confirme que l’organisation acceptera M. LeBel comme candidat s’il est blanchi des accusations qui pèsent contre lui.
Alain Dion a refusé une demande d'entrevue de la part de Radio-Canada tout en affirmant vouloir attendre la fin du processus judiciaire.
Avant d’entrer en chambre jeudi matin, la co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a exprimé un malaise.
Elle dit avoir perçu le même malaise à l’égard du retour d’Harold Lebel comme candidat à la prochaine élection lors de sa dernière visite dans la circonscription de Rimouski il y a quelques mois.
Bien sûr que les gens sont inquiets, parce que cette cause-là est rendue en cours. Le Directeur des poursuites criminelles et pénalesDPCP, lorsqu’il amène une cause, c’est qu’il considère qu’il a assez de preuve a mentionné Mme Massé en mêlée de presse.
« Moi je crois la victime comme je crois toujours les victimes. Ceci étant dit, c’est à la justice de faire son travail et, ensuite, ce sera aux électeurs et aux électrices de trancher. »
Québec Solidaire ne s’en cache pas : la circonscription de Rimouski est dans sa mire depuis un bon moment et le parti compte multiplier les efforts pour la ravir aux péquistes.
Nous, à Québec Solidaire, nous allons mener et nous menons déjà d’ailleurs [...] une campagne importante, parce que, comme tous les comtés du Québec, on veut gagner celui-là a jouté la co-porte-parole.