Le policier qui a tiré sur Riley Fairholm indique qu’il n’avait pas d'autre option
Radio-Canada
Joël Desruisseaux, l'agent qui a tiré mortellement sur Riley Fairholm en 2018 à Lac-Brome, a témoigné mercredi dans le cadre de l'enquête publique sur les événements. Il a expliqué avoir perçu un danger imminent, et indiqué que la vie de lui et de ses collègues était en danger.
Avant de répondre aux questions des avocats, Joël Desruisseaux s’est tourné vers la famille pour offrir ses condoléances. Il a ensuite raconté les minutes qui ont précédé le coup de feu.
Les six policiers à bord de trois auto-patrouilles ont répondu à un appel. Un homme a avisé les autorités par téléphone qu'un individu armé circulait près du IGA.
Il y a un homme devant le IGA. Il a un fusil. Il est habillé en noir et porte un sac , entend-on en anglais dans un enregistrement de l’appel.
Personne ne savait encore que c'était Riley Fairholm derrière l'appel, et que celui qui sonnait l'alerte et l'homme armé ne faisaient donc qu'un.
Après une courte rencontre, six agents se sont mis en route et ont aperçu l'homme armé à l'angle des rues Victoria et du chemin Knowlton.
Une fois immobilisé, Joël Desruisseaux est sorti de son véhicule pour se barricader derrière le bloc moteur. Il a entendu le suspect crier en anglais Je planifie ça depuis cinq ans.
Le suspect est agité, tient une arme qu'il brandit vers nous dans un mouvement de balayage latéral. Ses gestes sont brusques, sa marche dynamique sans signes de déséquilibre, a témoigné Joël Desruisseaux.
Son collègue Wallace McGovern s'est alors adressé par haut-parleur au suspect, à qui il a répété à plusieurs reprises en anglais Lâche ton arme et tout sera ok .