Le plan de Québec pour les infirmières salué par des syndicats et l’OIIQ
Radio-Canada
L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ) accueillent favorablement le plan dévoilé par le gouvernement Legault, jeudi, afin de combler la pénurie de main-d'œuvre dans le réseau public de la santé du Québec.
Le ministre [de la Santé, Christian Dubé] et son gouvernement ont entendu notre message, et c’est encourageant, se réjouit le président de la CSQCentrale des syndicats du Québec, Éric Gingras, par communiqué.
L’effort financier aura très certainement un impact positif, selon la présidente de la FSQ-CSQFédération de la Santé du Québec, Claire Montour, qui a aussi réagi par communiqué.
Le plan prévoit notamment des primes allant de 12 000 $ à 18 000 $ pour les infirmières à temps plein et devrait coûter près de 1 milliard de dollars.
Mme Montour salue également la création d’un comité de travail portant sur les enjeux tels que l’attraction-rétention, la conciliation travail-famille et la stabilité des postes. Cela nous rassure, car ce sont des enjeux primordiaux à corriger si l’on veut vraiment régler les problèmes de pénurie du personnel à long terme, soutient-elle.
L’OIIQOrdre des infirmières et infirmiers du Québec quant à lui salue les intentions du gouvernement d’améliorer la situation par les mesures proposées, peut-on lire dans une déclaration du vice-président Louis Beauchamp transmise à Radio-Canada par courriel.
La décentralisation et notamment les mesures visant l’autogestion des horaires et des quarts de travail différents visant à réduire [les heures supplémentaire obligatoires] constituent un pas dans la bonne direction.