
Le plaignant témoigne au procès de la policière Stéphanie Dorval
Radio-Canada
L’homme qui a porté plainte contre Stéphanie Dorval a livré son témoignage mercredi, au jour 2 du procès pour voies de fait de la policière de la Sûreté du Québec, au Palais de justice de Val-d’Or
John Andrew Fedora estime ne s’être jamais approché à moins de quatre ou cinq pieds des policiers lors de l’intervention qui s’est déroulée le 14 septembre 2019.
L’homme a commencé à filmer l’action alors que l’agente Dorval tentait de maîtriser son frère, qui était en crise dans un immeuble de la 16 e Rue.
Le plaignant estime que ses paroles ce jour-là visaient d’abord à calmer son frère, afin qu’il cesse de résister à son arrestation. Il a aussi demandé aux policiers de ne pas être durs avec lui.
Une fois à l’extérieur, il dit avoir suivi les policiers, restant d’abord sur le balcon, puis s’approchant de la voiture tout en filmant l’action. Il affirme aussi avoir voulu apporter aux policiers les pantalons de son frère qu’il avait perdu durant l’arrestation.
Je n’ai rien dit en m’approchant vers eux. J’ai vu la policière (Stéphanie Dorval) qui était de l’autre côté de l’auto. Elle est venue vers moi et m’a poussé pour prendre mon téléphone, a-t-il témoigné.
En contre-interrogatoire, il a plus tard précisé que la policière avait rapidement frappé son bras, ce qui lui a fait échapper son cellulaire, et qu’il n’y avait eu aucun autre contact physique avec Stéphanie Dorval.
Plus tôt dans la journée, le policier Pascal Rouillard est venu décrire sa participation aux événements, en renfort au travail de Stéphanie Dorval.
Dans la vidéo filmée par John Andrew Fedora à l’intérieur de l’immeuble, on voit l’agent Rouillard intervenir verbalement à plusieurs reprises pour tenter d’éloigner deux ou trois individus, pendant que l’agente Dorval tentait de maîtriser le suspect au sol.