Le pire de la crise du logement à Rimouski
TVA Nouvelles
Le 1er juillet arrive à grands pas, mais la crise du logement continue de frapper fort pour plusieurs citoyens de Rimouski.
Le porte-parole du Comité logement Bas-Saint-Laurent, Alexandre Cadieux, sonne l'alarme. «Honnêtement, ça ne va pas bien. C'est de loin la pire année. Des gens qui nous appellent et qui pleurent, c'est rendu courant, pour vous donner une idée», a-t-il déclaré.
À 0,2%, la ville de Rimouski connaît l'un des pires taux d'inoccupation des logements de la province. Les 3 1/2 et les 4 1/2 sont pratiquement introuvables.
Pourtant plusieurs projets immobiliers sont sur la table, mais avec l’inflation et la flambée des coûts de matériaux de construction, ils ne sont pas près de voir le jour de sitôt.
«L’augmentation du coût de construction et surtout l’incertitude liée à l’inflation fait en sorte que les projets qu’on avait ne sont peut-être pas peut-être pas viables maintenant alors qu’il était peut-être il y a un an passé», a déploré le maire de Rimouski, Guy Caron.
À partir de 50$ par semaine, Rimouski offre des hébergements d’urgence temporaire aux résidents. Elle souhaite éviter que des gens soient jetés à la rue.
«On a un service de dépannage au bout du compte qui fournit un logement, qui fournit un entreposage et qui peut même fournir un camion de déménagement avec le chauffeur. Donc les gens ne sont pas à la rue et le service peut fournir ça», a-t-il ajouté.
Il s’agit néanmoins d’une solution à court terme. Le Comité logement propose de son côté la création d’un registre pour contrer la crise. Il indiquerait le prix que payaient les anciens locataires du même logement.
Selon Alexandre Cadieux, les nouveaux locataires auraient ainsi les outils pour contrer une hausse de loyer qui serait jugée abusive.