Le personnel du Laboratoire national de microbiologie devra travailler à distance
Radio-Canada
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) affirme que tous les employés du Laboratoire national de microbiologie (LNM) qui peuvent travailler à distance devraient le faire à compter de lundi.
Vendredi, les employés ont reçu un courriel leur demandant de travailler à distance étant donné l’augmentation des cas de COVID-19 au pays, a précisé la porte-parole de l’Agence de la santé publique du CanadaASPC, Anna Maddison, en réponse à des questions de Radio-Canada samedi.
Le Laboratoire national de microbiologieLNM mène des recherches dans deux centres situés à Winnipeg, soit le Centre scientifique canadien de santé humaine et animale et le Centre de recherche en infectiologie JC-Wilt. Il dispose aussi de laboratoires à Guelph, en Ontario, à Saint-Hyacinthe, au Québec et à Lethbridge, en Alberta.
L’Agence de la santé publique du CanadaASPC a demandé aux membres du personnel qui peuvent travailler à distance de le faire dans la mesure du possible pour les trois prochaines semaines, indique Anna Maddison.
La pertinence de la directive sera évaluée à la fin de cette période, ajoute-t-elle.
L'Agence de la santé publique du Canada évalue régulièrement la situation et s’efforce de maintenir l’équilibre entre notre devoir envers les Canadiens et la sécurité de tous les fonctionnaires, dit-elle.
Le Laboratoire de Winnipeg joue un rôle important dans la gestion de la pandémie au Canada. Le 27 janvier 2020, il a analysé le test d’un homme de 56 ans qui avait été admis au Centre des sciences de la santé Sunnybrook, à Toronto, et confirmé le premier cas de COVID-19 au pays.
Quelque 150 projets COVID-19 sont menés au Laboratoire national de microbiologieLNM, qui est le seul laboratoire de niveau 4 au Canada capable de traiter les agents pathogènes les plus mortels du monde, expliquait la chercheuse scientifique principale au LNM, Nathalie Bastien, en mars dernier.
Après l'épidémie du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), le Laboratoire national de microbiologieLNM avait mis au point un test de laboratoire test d'amplification en chaîne par polymérasePCR universel qui permettrait de détecter les coronavirus. Il s’est finalement avéré efficace pour le SRAS-CoV-2.