
Le PDG de la Fédération des chambres de commerce du Québec de passage dans la région
Radio-Canada
Le président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Charles Milliard, visite l’Abitibi-Témiscamingue jusqu’à jeudi. Il désire prendre le pouls des enjeux propres aux régions situées à l’extérieur des grands centres québécois.
Charles Milliard reconnaît d’emblée que le gouvernement Legault n’en fait pas assez pour le développement des régions. Il compte profiter des prochaines élections provinciales de cet automne pour sensibiliser les partis politiques à l’importance du développement régional.
La question, ce n’est pas de visiter les régions pour un long week-end, les vacances ou lorsqu’il y a une pandémie. C’est de faire vivre et prospérer les régions au Québec. Le cadre électoral donne une bonne occasion de parler de toutes les possibilités et de la vision qu’on a à long terme pour nos régions, estime le PDG de la FCCQ.
Le gouvernement doit s’attaquer à la lourdeur administrative, notamment en ce qui a trait aux immigrants désirant travailler dans des régions comme l’Abitibi-Témiscamingue, croit Charles Milliard.
La proximité de la région avec l’Ontario fait en sorte que de potentiels travailleurs issus de l’immigration choisissent d’aller travailler du côté ontarien de la frontière puisqu’il y serait plus simple de s’y établir, selon le PDG de la FCCQ.
Il y a des entrepreneurs qui investissent des dizaines de milliers de dollars pour faire venir des nouveaux travailleurs, les séduisent par rapport à leur région et finalement, les gens partent à 40-45 minutes de voiture. C’est inacceptable parce que c’est le résultat d’enjeux administratifs ou constitutionnels entre le fédéral et le provincial. Il est grand temps de régler ça, spécifie-t-il.