Le Parti Maverick entend revenir plus fort à l’occasion du prochain scrutin fédéral
Radio-Canada
Jay Hill, le chef intérimaire du Parti Maverick, veut apporter des changements importants à la suite des résultats décevants récoltés lors des récentes élections fédérales.
Autrefois connu sous le nom de Wexit Canada, le parti réclame l'indépendance de l'ouest du pays à moins de changements constitutionnels importants. Il a présenté 29 candidats en Alberta, Saskatchewan, en Colombie-Britannique et au Manitoba.
La formation a obtenu 1,4 % des suffrages en Saskatchewan et 1,3 % en Alberta. Elle a suscité encore moins d'intérêt en Colombie-Britannique où elle n'a récolté qu'un maigre 0,1 % des appuis.
On aurait pu obtenir de meilleurs résultats. Je ne tenterai pas de vous tromper, reconnaît Jay Hill à La Presse canadienne. Ces résultats décevants sont attribuables à une série de facteurs.
Jay Hill est un ancien député fédéral. Il avait été élu une première fois en 1993 sous les couleurs du Parti réformiste. Il a été adjoint au leader parlementaire du gouvernement adjoint sous le règne du conservateur Stephen Harper.
Parmi ces facteurs : trop peu d'électeurs connaissaient le parti au moment du déclenchement des élections, la quatrième vague de COVID-19 et le vote stratégique.
Une grande majorité des électeurs des Prairies ont voté pour Erin O'Toole en se bouchant le nez, même s'ils savaient qu'il est un libéral dans des habits bleus.