
Le partenariat entre Pascan Aviation et Porter aura-t-il des répercussions en région?
Radio-Canada
Lors de son annonce d'un nouveau terminal à l’aéroport régional de Saint-Hubert lundi, le transporteur aérien Porter Airlines a également dévoilé son association avec la compagnie aérienne Pascan Aviation, qui dessert les plus petites régions du Québec. Ce partenariat pourrait être favorable, selon la compagnie aérienne, au transport aérien régional, qui connaît des difficultés depuis quelque temps.
La mission de Pascan est [non seulement] de relier les régions avec les grands centres mais aussi de relier les régions entre elles. Je pense qu’avec un projet comme ça, on vient de répondre à ça, on vient aussi d’augmenter le potentiel de connectivité pour les régions, indique le copropriétaire de Pascan Aviation, Yani Gagnon.
Dans une réponse par courriel, le transporteur Porter assure les mêmes choses que son partenaire.
Pascan confirme également qu’elle partagera les codes de Porter pour gagner en efficacité lorsqu’il sera question de relier les plus petits aéroports régionaux aux grands centres urbains canadiens.
Par exemple, un seul billet d’avion serait nécessaire pour un déplacement entre Mont-Joli et Toronto, même si ce trajet comporte plusieurs connexions ainsi que des transbordements d'un appareil à un autre, soit d'un avion de Pascan à bord d'un avion de Porter.
C’est vraiment au bénéfice du client parce que ce n’est pas l’addition de deux tarifs, c’est vraiment le prix qui est établi pour une connexion pour se rendre du point A au point B. Et après ça, les deux transporteurs se partagent le tarif à partir de la distance parcourue par chacun des transporteurs, ajoute Yani Gagnon.
Les deux compagnies cherchent également à limiter le nombre d’escales entre deux destinations et ainsi à augmenter le volume pour chacune des destinations desservies. Cette façon de faire permettra aux transporteurs d’offrir des tarifs réduits aux passagers.
Cette nouvelle association ainsi que le projet de l’aéroport régional de Saint-Hubert reçoivent un accueil mi-figue mi-raisin dans l’Est-du-Québec.
Certains intervenants disent ne pas pouvoir lever le nez sur des investissements dans le domaine de l’aviation qui favoriseraient le développement régional, mais ils gardent tout de même une certaine réserve devant ces nouvelles annonces.