Le pétrole en pause, après la flambée des cours jeudi liée à l’Ukraine
Le Journal de Montréal
Les cours du pétrole se stabilisaient vendredi, après une hausse fulgurante la veille, ralentis par des sanctions occidentales contre Moscou sans portées pour le moment sur l’approvisionnement russe en énergie.
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Vers 10h30, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril grappillait 0,09 % à 99,17 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril perdait 0,22 % à 92,61 dollars.
«L’attaque de la Russie contre l’Ukraine se poursuit sans relâche. Pourtant, les prix de l’énergie se sont calmés étonnamment vite après avoir connu une hausse spectaculaire» jeudi, commente Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.
Le baril de Brent, la référence européenne de l’or noir, dépassait jeudi les 105 dollars, et le WTI américain a franchi brièvement le seuil symbolique des 100 dollars.
L’invasion de l’Ukraine déclenchée dans la nuit de mercredi à jeudi par le président russe Vladimir Poutine suscite une vague de condamnations, principalement chez les Occidentaux, qui ont annoncé de nouvelles sanctions, mais qui «jusqu’à présent ne touchent pas les livraisons d’énergie», précise l’analyste.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.