Le père de la fillette de Granby plaide coupable de séquestration
Radio-Canada
Alors que vient de se conclure le procès de la belle-mère de la fillette de Granby, reconnue coupable de séquestration et de meurtre non prémédité, le père de l'enfant de 7 ans plaide coupable du chef d'accusation de séquestration avant même le début de son procès prévu pour janvier 2022 au palais de justice de Trois-Rivières.
L'accusé, dont nous devons continuer de taire le nom pour protéger l'identité de l'enfant de 7 ans qui a perdu la vie, revenait au palais de justice lundi et mardi pour des procédures visant à préparer son procès.
Les avocats devaient débattre de plusieurs requêtes, mais avant la fin de tout cela, l’homme a changé d'idée et annoncé qu'il allait plaider coupable. Le procès qui devait s’amorcer le 10 janvier n’aura donc pas lieu.
L'accusé a reconnu sa culpabilité devant le juge François Huot, de la Cour supérieure. La Couronne a pour sa part demandé un arrêt conditionnel en lien avec l'accusation de négligence criminelle causant la mort.
Le troisième chef d'accusation prévu initialement, celui d'abandon d'enfant et d'avoir omis de fournir les choses nécessaires à la vie, n'a simplement pas été déposé.
C'est donc la prison qui attend le père de la fillette tuée à Granby en avril 2019, mais pour combien de temps? La loi ne prévoit aucune peine minimale pour l'accusation de séquestration, sauf si une arme est utilisée lors du crime. Comme ce n'est pas le cas, le juge a carte blanche sur la sanction à imposer. Il devra évidemment s'appuyer sur la jurisprudence. Il pourrait aussi simplement entériner une suggestion commune des deux parties.
Une chose est sûre, c'est qu'au moins deux mois de procès sont ainsi évités.
Les parties seront de retour le 7 janvier 2022 pour les observations sur la peine.
Avec les informations de Jonathan Roberge