Le NPD promet un accès public aux psychothérapeutes
Radio-Canada
Les frais encourus par les patients des psychothérapeutes pourraient être réduits grâce à des fonds publics. Six sessions de psychothérapie par année - pour tous les Ontariens - seraient couverts par l’Assurance-santé de l'Ontario.
C’est ce qu’a promis le Nouveau Parti démocratique ontarien d’Andrea Horwath s’il devait être élu aux élections provinciales du 2 juin.
Les frais de certains patients qui en ont besoin pourraient être couverts pour 12 sessions par année, selon les documents officiels présentés par le parti dimanche.
Les services d’autres professionnels en santé mentale pourraient aussi être couverts par le nouveau plan du Nouveau Parti démocratiqueNPD.
Actuellement, la liste des fournisseurs de soins de santé mentale dont les services sont couverts par l’Assurance-santé de l’Ontario est très limitée. Seuls les services offerts par un psychiatre et référés par des médecins de famille sont couverts par l’Assurance-santé de l’Ontario. Les psychothérapeutes, les psychologues, les infirmières et les travailleurs sociaux peuvent offrir des services de thérapie, mais à moins qu'ils ne fassent partie d'une équipe de santé familiale, leurs services ne seront pas couverts par l’Assurance-santé de l’Ontario, peut-on lire dans le document.
Le Nouveau Parti démocratiqueNPD veut aussi investir 130 millions de dollars sur trois ans pour améliorer l'accès aux services en santé mentale pour les enfants. Un de ses principaux objectifs est de réduire la liste d’attente pour obtenir des traitements à 30 jours.
Selon le parti, actuellement, plus de 28 000 enfants et adolescents sont en attente de traitements pour des troubles de santé mentale, soit plus du double qu’en 2017. Obtenir une consultation peut prendre jusqu’à deux mois, et obtenir des soins jusqu’à deux ans et demi, selon le document.
S’il est élu, le parti investira immédiatement 500 millions de dollars pour réaliser ses plans. Le document précise que son programme d’assurance santé mentale universel coûterait à la province 1,15 milliards de dollars annuellement.