Le nouveau film de James Bond, le dernier avec Daniel Craig, enfin dévoilé à Londres
Radio-Canada
Le dernier opus des aventures de James Bond, Mourir peut attendre (No Time to Die), a été projeté en avant-première mardi soir à Londres. Il s’agit d’un cru plein d'action et de surprises dans lequel Daniel Craig finit en beauté sa mission : rendre l'agent secret plus humain et faillible que jamais.
Tant attendu, repoussé à maintes reprises en raison du confinement, ce 25e volet des aventures de 007 doit sortir jeudi au Royaume-Uni et le 8 octobre au Canada.
Côté critiques, le Guardian est sorti enthousiaste de la projection, qualifiant le film d’énorme morceau de divertissement ridiculement facile à regarder, qui paraît moitié moins long qu'il ne l'est, à l'inverse du Telegraph, qui le juge décevant et quelconque.
Les fondamentaux, en tout cas, sont là : courses-poursuites spectaculaires (mention spéciale pour une cascade à moto dans les ruelles de Matera, en Italie), fusillades nourries, gadgets et paysages grandioses, de la Norvège à la Jamaïque et dans le sud de l'Italie. L'Aston Martin DB5, mortellement suréquipée, est de retour.
Sans oublier la touche d'humour britannique, héritée des années 1960, le grivois en moins, l'autodérision en plus.
Le réalisateur Cary Joji Fukunaga, premier Américain à tourner un James Bond, creuse encore plus loin le sillon des précédents films avec un agent secret confronté à ses failles intimes, l'agent devant sauver à la fois le monde et les siens, et impose sa patte dès une scène d'ouverture glaçante, dans l'hiver nordique.
Dans Mourir peut attendre, Daniel Craig revêt pour la dernière fois le costume d'agent de Sa Majesté, et le nom de son successeur reste un mystère. La fin de ce film qui n'hésite pas à casser certains codes de la série, l'une des plus rentables du 7e art, laisse les hypothèses ouvertes quant à la forme que pourra prendre cette relève.