Le nouveau dg du CSSRS souhaite « une gestion à l’écoute du milieu »
Radio-Canada
Une gestion où les milieux scolaires seront invités à soumettre leurs idées pour favoriser la réussite scolaire des élèves sera favorisée au Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS).
C'est, du moins, le souhait du nouveau directeur général du Centre de services scolaire de la Région-de-SherbrookeCSSRS, Sylvain Racette, qui est entré en fonction au cours des dernières semaines. L’élément de collaboration est un changement majeur. La gestion par le milieu n’est pas que les orientations partent du haut et descendent vers le milieu. L'idée est de faire confiance aux gens qui sont dans les écoles, qui connaissent les élèves pour trouver les meilleures solutions. Le centre de service scolaire est là pour les appuyer afin de favoriser le meilleur succès des élèves, soutient-il.
Sylvain Racette a occupé différentes fonctions dans des commissions scolaires de l’Ontario et du Québec depuis une vingtaine d’années.
« J’arrive dans cette lignée de collaboration, d'amélioration continue et de succès des élèves. »
Je suis emballé de revenir à Sherbrooke. Le centre de services scolaire est très dynamique. Il y a des similitudes entre l'Ontario et le Québec. Les centres de services scolaires ont pris un virage sur la gestion des données et la collaboration qui est très inspirée des réformes de l’Ontario, explique Sylvain Racette.
Concernant la sortie de pandémie, la Centre de services scolaire de la Régino-de-SherbrookeCSSRS souhaite saluer les élèves, le personnel et les parents. Ça a été difficile, mais les résultats scolaires ont été à la hauteur. Nous avons réussi à recentrer l'enseignement sur les savoirs essentiels. Beaucoup de ressources ont été ajoutées pour les élèves afin de les supporter, explique M. Racette.
Il sent qu’un travail devra être effectué sur le bien-être du personnel. On sent que les gens sont fatigués. Il faudra travailler sur le bien-être de tous afin que tout le monde se sente supporté, estime M. Racette.
Il entend analyser pourquoi le financement pour l’agrandissement de nouvelles écoles primaires et de la nouvelle école secondaire Montcalm n’est pas accordé par Québec.
Nous allons avoir certaines annonces au cours des prochaines semaines et je suis curieux de savoir lesquelles le seront. Je veux parler avec nos partenaires du Québec sur les bases des refus. Je veux comprendre les raisons afin de mieux intervenir. Nous ferons une mise à jour de l’état de la situation sur le plan de l’espace dans nos écoles, mentionne Sylvain Racette.