Le Nouveau-Brunswick publie une carte des régions à risque d’être inondées
Radio-Canada
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick vient de publier des cartes interactives des régions les plus à risque d’être inondées dans les prochaines années. La province affirme avoir préparé des plans d’adaptation aux changements climatiques pour des douzaines de communautés.
Ces cartes aideront le public, les gouvernements locaux, les urbanistes et les promoteurs à prendre des décisions visant à réduire les risques que posent les inondations pour les personnes et leurs biens, selon Gary Crossman, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique au Nouveau-Brunswick.
Selon le ministre, des plans d’adaptation aux changements climatiques existent pour 48 collectivités de la province, et des plans pour huit autres devraient être terminés d’ici le mois de mars.
Les scénarios du gouvernement néo-brunswickois serviront à la prise de décision pour l’aménagement du territoire, la protection des infrastructures existantes et la planification de voies d’évacuation en cas d’inondation, affirme le ministère dans un communiqué.
Des scientifiques œuvrant dans le domaine espèrent que Fredericton joindra les actes à ces belles paroles, et donnera aussi les moyens aux collectivités de faire face à ces enjeux.
C’est pourquoi Marion Tétégan Simon, une directrice scientifique de l’organisme indépendant à but non lucratif Valorēs (anciennement l’Institut de recherche sur les zones côtières) met plutôt l'accent sur le besoin de soutien financier.
Les plans d'adaptation aux changements climatiques pour chacune des municipalités, c'est pas juste des pavés de plusieurs pages qu'on laisse sur un bureau. Il y a tout un plan de mise en œuvre pour chaque plan d'adaptation, dit-elle.
Il faut les réaliser, faut mettre certaines actions en œuvre. C’est pas toutes les municipalités, toutes les villes, tous les villages qui ont les moyens de le faire, signale-t-elle.
Mme Simon ne voudrait pas que les régions à risque, parfois rurales et à la population à la moyenne d'âge plus élevée, soient négligées par le gouvernement provincial.