Le nouveau 3e lien bien accueilli par les gens d’affaires
Radio-Canada
La nouvelle mouture du projet de troisième lien, présentée jeudi par le ministre des Transports, est généralement bien accueillie par les gens d’affaires de la grande région de Québec et les élus qui œuvrent à l’extérieur de la capitale.
Le gouvernement Legault propose un projet plus modeste. Il comprend deux tunnels de plus petite taille et quatre voies au lieu de six. Une voie serait réservée au transport en commun aux heures de pointe.
Le vice-président d’ameublement Tanguay faisait partie, en mai dernier, d’un collectif de 167 acteurs économiques de la région de Québec signataires d’une lettre ouverte en appui au Réseau express de la Capitale (REC). Le 3e lien en est la pierre angulaire.
Jacques Tanguay souligne encore aujourd’hui l’importance que le nouveau lien entre Québec et Lévis se réalise rapidement.
Le besoin est criant. Je vais laisser aux spécialistes le choix du format. Moi, je n'appelle pas ça un troisième lien, mais plutôt un deuxième lien. Actuellement, c'est difficile pour le transport de marchandises notamment. Pour l'avenir c'est absolument nécessaire. Ça presse, lance Jacques Tanguay.
Les chambres de commerce de Québec et de Lévis saluent également le projet, dont les coûts ont été réduits. Ils sont maintenant évalués à 6,5 milliards de dollars. Les gens d'affaires croient que la réduction de la facture favorisera l'adhésion de la population au projet.
Nous saluons la décision du gouvernement de réduire les coûts de ce grand projet porteur et nous espérons que les prochaines étapes s'enchaînent rapidement afin d’amorcer les travaux sans délai supplémentaire, affirme la vice-présidente et directrice générale de la Chambre de commerce de Lévis, Marie-Josée Morency.
Pour les acteurs du secteur économique, le troisième lien va favoriser le recrutement de travailleurs, dans une région où la pénurie de main-d'œuvre est majeure.
On a de grandes entreprises chez nous, que ce soit IPL, Prévost, Volvo, Exceldor, Olymel, ou Teknion. Elles ont de grands besoins. Ce serait d'avoir accès à un bassin de population et de main-d'oeuvre encore plus grand, estime le directeur général de Développement économique Bellechasse, Alain Vallières.