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Le nombre de profs non qualifiés explose
TVA Nouvelles
Le nombre d’enseignants non légalement qualifiés qui ont obtenu des tolérances d’engagement a augmenté de 50 % dans les écoles québécoises en un an seulement, pour atteindre un sommet en dix ans.
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Au cours de l’année 2020-2021, le ministère de l’Éducation a octroyé 3757 tolérances d’engagement comparativement à 2507 pour l’année précédente (voir plus bas). Il s’agit du plus récent bilan provincial disponible. Une tolérance d’engagement est une autorisation spéciale accordée à un centre de services scolaire lui permettant d’octroyer un contrat à un enseignant non légalement qualifié en cas de pénurie.
Il peut s’agir par exemple d’une personne ayant un baccalauréat en biologie qui enseigne les sciences au secondaire ou d’un enseignant formé à l’étranger dont le diplôme n’est pas reconnu au Québec, explique-t-on à la Fédération des centres de services scolaires du Québec (FCSSQ).
Sans surprise, cette augmentation se poursuit cette année dans plusieurs organisations, selon des données obtenues par Le Journal dans plus d’une quinzaine d’entre elles (voir plus bas).
Pour les écoles, il s’agit d’une mesure de dernier recours qui est de plus en plus fréquente considérant la pénurie de main-d’œuvre « exceptionnelle » qui existe présentement, indique Caroline Dupré, présidente-directrice générale de la FCSSQ.
La situation est « préoccupante », selon Geneviève Sirois, professeure à la TÉLUQ en administration scolaire, qui insiste sur l’importance de bien accompagner et soutenir ces enseignants dans leur milieu scolaire.