Le nombre de naissances en baisse au Québec
TVA Nouvelles
En plus d’un vieillissement de la population, le Québec se retrouve avec une baisse du nombre de naissances, selon l’Institut de la statistique du Québec.
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La population québécoise a un taux de fécondité d’environ 1,38 par femme, ce qui est un des taux les plus faibles de l’histoire de la province.
Le taux d’accroissement naturel au Québec pour l’année 2023 est de 400, ce qui est une baisse importante par rapport aux années précédentes. En comparaison, le taux d’accroissement naturel de la province en 2014 était de 24 793.
Le phénomène de l’accroissement naturel représente la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès.
Plusieurs régions ont un solde naturel, notamment la Mauricie (-1230), le Bas-Saint-Laurent (-1056) et le Saguenay–Lac-Saint-Jean (-801). Montréal est la ville avec le meilleur accroissement naturel au Québec avec 3619.
Selon Miguel Ouellette, directeur et économiste chez Mallette, l’immigration serait la solution pour la croissance démographique du Québec.
«Je me dis: “est-ce qu’on pourrait penser aux nouveaux arrivants et diminuer le nombre d’arrivants?” Au final, on accueille de nouveaux arrivants qui n’ont pas de logement et qui n’ont pas d’emploi, ce qui crée des problèmes. L’immigration reste toujours une richesse», déclare M. Ouellette en entrevue au TVA Nouvelles.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...