Le nombre de maisons vendues a diminué de 5,3 % en juillet au pays
Radio-Canada
Le marché canadien de l'habitation a continué sa tendance à la baisse en juillet. Le prix moyen des maisons est maintenant de à 629 971 $ au pays, une baisse marquée par rapport au prix moyen de 665 850 $ enregistré en juin.
Et si on exclut les marchés du Grand Toronto et de la région de Vancouver, le prix moyen est maintenant d’environ 525 000 $ au pays.
Le volume des ventes de maisons a également diminué, chutant de 5,3 % d'un mois à l'autre. Il s'agit de la plus faible baisse du nombre de ventes depuis que l'activité immobilière a commencé à ralentir il y a cinq mois, selon le rapport mensuel sur les statistiques du logement publié lundi par l'Association canadienne de l’immobilier (ACI).
Le rapport montre que l'activité immobilière revient aux niveaux pré-pandémiques et que le marché immobilier continue de se stabiliser après deux années d'activité immobilière marquées par des prix de vente et des volumes de vente record.
La Banque du Canada augmente son taux directeur depuis le début de 2022, ce qui fait grimper les prix des prêts hypothécaires.
La région du Grand Toronto, le Grand Vancouver, la vallée du Fraser, Calgary et Edmonton ont connu la plus forte baisse du nombre de transactions, selon le rapport de l'ACI.
La tendance des derniers mois se maintient : les ventes ralentissent et les prix diminuent dans certains marchés relativement plus chers du pays, ainsi que dans les régions où les prix ont le plus augmenté au cours des deux dernières années, a déclaré la présidente de l'ACI, Jill Oudil, dans le rapport statistique national.
Elle a ajouté que même si la forte demande enregistrée plus tôt cette année ne s'est pas estompée, certains acheteurs attendront probablement de voir ce qui va se passer avec les coûts d’emprunt et les prix. Lorsqu’ils réintégreront le marché, ils auront un peu plus de choix, mais pas autant que l’on aurait pu penser.
Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a également diminué de 5,3 %. Cela nous porte à croire que certains propriétaires-vendeurs ont eux aussi décidé d’attendre, selon Shaun Cathcart, économiste principal de l'ACI.