
Le NCSM Jolliet célèbre le centenaire de la Réserve navale du Canada
Radio-Canada
L’équipe de la 22e division de la Réserve navale du Canada, le NCSM Jolliet, a célébré dimanche les 100 ans de la Réserve navale du Canada. Alors que, dans le reste du pays, une pénurie de main-d’œuvre accable les Forces armées, le poste de Sept-Îles forme deux nouvelles recrues cette année.
Les célébrants rassemblés sur les rives de la baie de Sept-Îles avaient le regard rivé sur le passé.
Il y a cent ans, le contre-amiral Walter Hose créait la Réserve des volontaires de la Marine royale du Canada. Son objectif était alors de faire connaître la Marine à travers le pays.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, environ 77 000 citoyens canadiens sont réservistes. Aujourd’hui, ça fait 78 ans que la bataille de l’Atlantique s’est terminée. Ce fut le plus grand combat naval de l’humanité, est d'avis Hugo Porlier, officier d’entraînement pour le NCSM Jolliet.
L’état des forces de la Réserve est aujourd’hui tout à fait différent de l'époque, concède le commandant du NCSM Jolliet, Martin Boulay. C’est un petit peu comme ailleurs, tout le monde recherche de la main-d’œuvre. On compétitionne avec des entreprises qui ont beaucoup plus de moyens que nous, mais nous offrons quelque chose de différent, fait-il valoir.
Le commandant aimerait voir une plus grande collaboration entre les entreprises de la région et le NCSM Jolliet. Tout le monde pourrait y gagner, selon lui, s’il existe un partage des ressources, pour former les gens et apporter une expertise qu’ils pourront rapporter à leur travail civil.
« Le but, c’est toujours de faire grossir la Réserve navale. »
Deux recrues, qui font tranquillement leur bout de chemin au NCSM Jolliet, sont un vent d’espoir pour la 22e division. Marilyn-Anne Tremblay et Vanessa Ward ont passé l’année à suivre des formations.
Leurs ambitions sont grandes. Marylin-Anne Tremblay souhaite devenir une officière de guerre navale, un poste qui contribue à la stratégie et aux tactiques militaires. C’est un métier très exigeant, mais aussi très gratifiant, assure Mme Tremblay.