Le Musée régional de la Côte-Nord déploiera ses activités hors de ses murs
Radio-Canada
Le Musée régional de la Côte-Nord se lance dans un nouveau projet intitulé « entre culture et démesure : un azimut numérique pour le MRCN! ». Il prévoit, en autres, la projection de contenus numériques en extérieur.
La cour arrière du musée sera aménagée pour permettre la projection de contenus audiovisuels sur la façade.
La formule avait déjà été testée cette année lorsque le musée avait participé à l'initiative Mapp_ta ville, organisée dans le cadre des journées de la culture. Comme ça a été un franc succès, on va répéter le même genre d'événement, explique Christine Lebel, responsable des communications pour le musée.
Mais désormais, on n'a plus de contrainte monétaire, on va avoir la liberté de faire autant d'événements qu'on va le vouloir et optimiser notre espace extérieur, précise-t-elle.
En effet, le Musée régional de la Côte-Nord s'est vu octroyer une aide financière de 20 000 $ par le ministère de la Culture et des Communications dans le cadre de son plan de relance du milieu culturel. Ce montant servira à soutenir l'acquisition de matériel audiovisuel et de captation vidéo et à couvrir l'aménagement du lieu de projection extérieur.
Cette nouvelle offre d'activité a été pensée dans le but d'augmenter la capacité d'accueil tout en s'adaptant au respect des normes sanitaires. Mais le projet vise plus loin. D'après Christine Lebel, cette nouvelle forme de diffusion va permettre d'aller chercher un public plus large que le grand Sept-Îles.
En plus d'organiser des événements à l'extérieur, le musée va déployer son offre en ligne en diffusant des vidéos sur les réseaux sociaux. L'achat de matériels audiovisuels nous permettra de réaliser nos propres contenus visuels et aussi archiver certaines entrevues, que l'on va pouvoir mettre sur le web, détaille la représentante du musée.
Grâce au numérique, le musée espère assurer plus largement sa mission de diffuseur culturel régional. Avec ce projet-là, ça nous permet de rejoindre les publics qu'on a perdus avec la pandémie, ou encore, des publics qui sont plus loin, ailleurs sur le territoire, conclut Christine Lebel.
En attendant la concrétisation du projet, l'établissement offre, en ses murs, près de 10 000 œuvres et objets parmi ses collections archéologiques, ethnologiques, scientifiques et artistiques.