
Le monde fête un deuxième Nouvel An sous l’ombre de la COVID-19
Radio-Canada
Festivités annulées ou sévèrement encadrées, musique interdite, réveillons limités à la « bulle » familiale: le monde s'apprête à entamer en 2022 une troisième année de pandémie, alors que les contaminations explosent, mais que de timides signes d'espoir apparaissent.
Ces douze derniers mois ont vu l'arrivée d'un nouveau président américain, des rêves de démocratie s'évanouir de l'Afghanistan à la Birmanie en passant par Hong Kong ou la Russie, et les premiers Jeux olympiques sans spectateurs.
Mais c'est la pandémie qui a de nouveau régi le quotidien de la majeure partie de l'humanité. Plus de 5,4 millions de personnes sont mortes depuis que le virus a été identifié pour la première foisen Chine en décembre 2019.
D'innombrables autres personnes ont été contaminées, soumises à des confinements, des couvre-feux et une panoplie de tests.
L'émergence du variant Omicron, particulièrement contagieux, à la fin de l'année 2021, a fait dépasser le million de cas quotidiens de coronavirus pour la première fois, selon un décompte de l'AFP.
La France a annoncé à son tour jeudi soir qu'Omicron était désormais majoritaire sur son territoire, après uneprogression fulgurante ces derniers jours.
La Grande-Bretagne, les États-Unis et même l'Australie, qui était longtemps restée à l'abri de la pandémie, battent des records de nouveaux cas.
La distribution de vaccins à environ 60 % de la population mondiale laisse pourtant entrevoir une lueur d'espoir, bien que certains pays pauvres n'y aient toujours qu'un accès limité et qu'une frange de la population y reste réticente.
Les îles Kiribati, dans le Pacifique, ont été les premières à célébrer la nouvelle année à partir de 10 h 00 GMT.