
Le monde à l’envers au salon de l’emploi
TVA Nouvelles
S’il y a un endroit qui permet de prendre le pouls du marché du travail, c’est au Salon annuel de l’emploi. Cette année, marquée par la pénurie de main d'oeuvre, les employeurs tentent de se démarquer pour séduire les travailleurs. Notre journaliste Pierre-Olivier Zappa s’est rendu au Palais des congrès de Montréal mercredi pour vous faire un compte-rendu.
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«Le marché a vraiment changé, nous devons être séduisants pour les travailleurs», lance une recruteuse présente au Salon annuel de l’emploi.
Quelques curieux ayant déjà un emploi se sont tout de même rendus sur place.
Martin, qui est présentement à l’emploi dans le domaine de l’ingénierie, souhaitait se mettre «en mode exploratoire» pour s’informer sur l’évolution «des modes de travail et les emplois offerts depuis la pandémie».
Ce que les employeurs remarquent, toutefois, c’est la difficulté à garder les employés, une fois embauchés.
«En ce moment, les gens ont tellement d’opportunités d’emplois qu’ils vont quitter au bout de deux trois jours, car ils auront de meilleures opportunités ailleurs,» explique Rachel, représentante chez Emballages Hood.
L’emploi au Québec a augmenté de 0,6% en mars et le taux de chômage a diminué de 0,4 point de pourcentage pour atteindre 4,1%, soit le plus bas jamais enregistré, selon Statistique Canada.