Le ministre des Affaires du Nord approuve la demande de Baffinland à certaines conditions
Radio-Canada
Le ministre des Affaires du Nord, Dan Vandal, a approuvé la demande temporaire de la mine de fer Mary River, de l’entreprise minière Baffinland, d’accroître sa production jusqu’à la fin de l’année en cours.
Les autres ministres responsables et moi-même avons examiné attentivement le rapport [de la Commission du Nunavut chargée de l’examen des répercussions, NDLR] et avons décidé d’accepter la recommandation selon laquelle le projet de production de la mine Mary River doit être approuvé, indique dans une lettre le ministre Dan Vandal publiée mardi.
Toutefois, la lettre indique que la compagnie doit respecter les engagements pris d’un commun accord et les modifications proposées au projet par Baffinland et l'Association Qikiqtani Inuit (QIA) pour répondre à des répercussions environnementales.
Le ministre dit que cinq conditions du projet ont été ajoutées, soit l'amélioration des groupes de travail sur l'environnement terrestre et marin, les critères pour le début et la fin de la saison de navigation, l'établissement des voies d'accès des chasseurs, évaluation des effets de la poussière, et l'établissement d'un programme pour définir les conditions à haut risque pour la dispersion de la poussière.
En outre, une foule d'autres conditions ont été modifiées et, pour garantir le suivi et le respect des engagements, un contrôleur de projet - une tierce partie indépendante - sera mis en place pour superviser leur mise en œuvre, indique la lettre.
Cette mesure a été acceptée par Baffinland et QIA.
Nous nous attendons à ce que Baffinland respecte ces engagements, car ils font partie intégrante du succès du renouvellement de la proposition d'augmentation de la production de Mary River, peut-on lire dans la lettre du ministre Vandal.
Selon le permis d’exploitation en vigueur, la mine Mary River est autorisée à produire jusqu’à 4,2 millions de tonnes chaque année. Toutefois, au cours des dernières années, Baffinland a obtenu des permissions temporaires afin d’accroître sa production annuelle jusqu’à 6 millions de tonnes.
La même demande a été formulée cette année.