
Le ministère de la Défense lance un appel d’offres pour le manège militaire de Sherbrooke
Radio-Canada
Le manège militaire Colonel-Gaétan-Côté subira une première phase de rénovation d’ici le 15 décembre 2021, selon la députée libérale de Sherbrooke, Élisabeth Brière.
Ces travaux urgents permettront de sécuriser le bâtiment, qui avait annoncé en mars dernier devoir fermer ses portes temporairement en raison des risques associés avec son état de délabrement. Les travaux sont évalués à 680 000 $, selon l'appel d’offres publié par le ministère de la Défense, vendredi. Les candidatures sont acceptées jusqu'au 1er octobre.
C’est vraiment une très bonne nouvelle, c’est une bonne nouvelle pour la Ville de Sherbrooke, le manège [...] c’est une partie importante du patrimoine militaire de la Ville de Sherbrooke, a déclaré le colonel à la retraite, Wilfrid Morin.
L’appel d’offres qui a été publié aujourd’hui confirme notre intention de conserver le manège Belvédère afin qu’il demeure un emblème pour les Sherbrookois [...] Je suis vraiment fière d’apprendre que les travaux débuteront début novembre comme prévu, a réagi par courriel la députée de Sherbrooke, Élisabeth Brière.
L’appel d'offres concerne le premier volet de la restauration du bâtiment. Les façades avant et arrière doivent être sécurisées à très court terme, ça faisait partie du volet un, recommandé par la firme d’architectes STGM, mandatée par le ministère de la Défense, a expliqué Wilfrid Morin.
En mars, un porte-parole du ministère, le lieutenant-colonel Nith, avait souligné que la facture pour la réfection de la maçonnerie à elle seule est estimée à 22 millions de dollars. D’après l’attachée de presse de la députée de Sherbrooke, Olivia Scieur-Aparicio, ce montant serait réel si le bâtiment entier était détruit puis reconstruit, ce qui n’est pas prévu.
Selon l’attachée de presse, un deuxième volet devrait avoir lieu en 2022. Wilfrid Morin soutient que la situation devra être surveillée. En collaboration avec la Ville, on va suivre l’évolution du dossier de très près, et on va agir au besoin si on réalise que ça ne va pas plus loin que le volet un. Pour nous, ce serait inacceptable, a-t-il souligné.