
Le meurtre d'une psychiatre lors d'un évènement politique en Suède suspecté d'être «terroriste»
TVA Nouvelles
Le meurtre d'une psychiatre lors d'un évènement politique la semaine dernière en Suède est désormais traité par les enquêteurs comme «terroriste», ont annoncé la justice et le renseignement intérieur suédois lundi soir, sans donner de raison à ce revirement.
«Des informations ont émergé qui ont justifié ce changement», a déclaré à l'AFP une porte-parole du renseignement suédois, Säpo, sans vouloir donner plus de détail.
Mercredi, un suspect de 32 ans avait été arrêté peu après avoir poignardé à mort une psychiatre de 64 ans. La police l'avait dans un premier temps mis en examen pour «meurtre», estimant qu'il avait agi par ressentiment à l'encontre de la psychiatrie suédoise.
«Il n'y a pas d'autre suspect dans cette affaire que le détenu de 32 ans», a indiqué l'Office des procureurs dans un communiqué.
L'homme est désormais suspecté de «meurtre à caractère terroriste» et de «préparatifs de meurtre à caractère terroriste», écrit-il.
Le parquet n'a pas voulu faire d'autres commentaires, de même que l'avocat du suspect.
Selon les médias suédois, le trentenaire avait eu des liens avec le NMR, un groupe néonazi nordique.
La police avait affirmé la semaine dernière avoir eu connaissance de ses informations, mais ne pas y voir de lien avec le meurtre de la psychiatre Ing-Marie Wieselgren.
Ce dernier avait été commis en plein jour à Visby, sur l'île Gotland, au beau milieu d'Almedalen, une semaine d'universités d'été politiques très suivie en Suède.