Le Massif de Charlevoix s’illumine pour le Vol de l’oiseau mécanique
Radio-Canada
À la tombée de la nuit, les télésièges du Massif de Charlevoix se mettent en marche pour faire découvrir aux spectateurs un carrousel de musique et de lumière. Le Vol de l’Oiseau mécanique animera la montagne tout l’été.
L’expérience commence au sommet du Massif. Après s’être munis d’une petite lanterne, les spectateurs sont invités à marcher du chalet vers les premiers télésièges. Une trame sonore et des installations lumineuses agrémentent la marche.
La descente en télésiège se fait dans le noir, à la lueur de petites ampoules accrochées à l’arrière des bancs. En tendant l’oreille, on peut entendre des extraits musicaux, qui donnent un avant-goût de l'œuvre de Philippe Brault. Cette première séquence en télésiège se termine par une projection sur un mur d’eau. Vous aurez envie de lever vos pieds!
En bas de la montagne, le spectateur récupère sa petite lanterne et entame un deuxième sentier qui mène aux télésièges pour remonter. Aménagé comme le premier sentier, on y trouve aussi des stations pour se reposer en chemin. Il est d’ailleurs conseillé de bien se chausser, car une partie du sentier est en gravel et peut être sportif par moment.
Dès le décollage pour la remontée, le spectateur a droit à des effets lumineux et à une trame musicale complète. Au total, neuf tableaux lumineux et musicaux, indépendants les uns des autres, sont présentés.
Il est également possible de faire le carrousel à partir du bas de la montagne. Dans ce cas, le spectateur commence par la montée.
L’activité est un concept de l’Atelier Occhio, composé de Yves Aucoin, Stéphane Mongeau, Olivier Kemeid et Martin Labrecque, en collaboration avec le Massif de Charlevoix et le producteur exécutif Daniel Gélinas.
L’idée d’un spectacle à bord d’un télésiège vient d’une remarque du fils de Martin Labrecque, qui, lors d’un tour de télésiège au mont Saint-Côme, a comparé son expérience à celle d’un tour de manège. « À partir de là, je me suis dit : c’est vrai que ce serait cool de faire ça le soir, et d’en faire une expérience en remontées mécaniques », raconte Martin Labrecque, co-créateur et concepteur lumière.
Sachant que les télésièges du Massif étaient inutilisés l’été, le co-créateur y a vu une opportunité. « J’ai suggéré l’idée aux amis à moi avec qui je parlais et on a brainstormé là-dessus durant presque une année » poursuit le co-créateur.