
Le maire de Montmagny dit avoir de «bonnes relations» avec Marie-Ève Proulx
TVA Nouvelles
Le maire de Montmagny, Marc Laurin, s’est porté à la défense de Marie-Ève Proulx lundi, après que plusieurs maires de la circonscription de la députée caquiste ont reproché à celle-ci d’avoir manqué de civilité.
M. Laurin s’est dit « surpris » de la sortie publique de la préfète de la MRC de Montmagny, la mairesse de Cap-Saint-Ignace, Jocelyne Caron, qui a critiqué le comportement de Mme Proulx, qui se serait ingérée dans la rédaction d’un communiqué de presse.
«En tant que maire de Montmagny, j’ai de bonnes relations avec la députée et me dissocie de propos de la préfète. Je souligne la bonne collaboration entre tous les partenaires, une approche positive et constructive conforme à mes valeurs », a déclaré Marc Laurin dans un communiqué de presse.
«Un bon exemple s’avère le projet de Complexe sportif et culturel en santé durable ainsi que le dôme qui se réalisera, conformes aux aspirations de la Ville, en plus de renforcer la synergie entre les différents acteurs du milieu», a-t-il ajouté.
Le maire de la municipalité de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud partage l’avis de son homologue de Montmagny. Plusieurs élus siégeant au Conseil des maires en auraient assez des conflits internes qui nuiraient à l’avancement de projets dans le secteur, a-t-il expliqué à «CMATV».
Ce n’est pas la première fois que la députée caquiste se trouve dans la tourmente. Après son élection en 2018, elle avait été nommée ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de la Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
Mais, en février 2020, le «Journal de Québec» a révélé qu’il y a eu près de 14 départs en autant de mois dans son entourage, en raison du climat toxique qui y régnait.
Environ un an plus tard, en mars 2021, la ministre Proulx est l’objet d’une plainte formelle de harcèlement psychologique, un dossier qui sera finalement réglé hors cour.
Un mois plus tard, la démission de son attaché de presse a forcé Marie-Ève Proulx à quitter ses fonctions de ministre.