
Le juge veut assurer un procès juste et équitable à Jacques Delisle
Radio-Canada
Les éléments de preuve qui seraient présentés à un éventuel deuxième procès de l’ancien juge Jacques Delisle sont frappés d’un interdit de publication jusqu’à ce qu’elles soient présentées au jury.
Une pièce en particulier, qui fait l’objet d’un débat quant à son admissibilité en cour, a aussi été placée sous scellés. Elle ne pourra être consultée par personne, à l’exception des parties et du juge Jean-François Émond.
Le magistrat a imposé ces ordonnances, vendredi matin, afin de garantir à Jacques Delisle la tenue d’un procès juste et équitable. Il répond ainsi à une requête faite par le procureur de la Couronne, Me François Godin.
Le procureur a souligné que la médiatisation des éléments de preuve, avant un éventuel procès, pourrait nuire à la sélection d’un jury impartial.
Il s’agit d’un dossier ultra médiatisé. La publication pourrait influencer des jurés, renforcer certains préjugés et idées préconçues, a plaidé Me François Godin.
Le procureur a également rappelé que le premier procès de Jacques Delisle, où il a été trouvé coupable du meurtre de sa conjointe, Nicole Rainville, s’est terminé en 2012.
Des gens qui, à l’époque, avaient 10, 12 ou 15 ans pourront être candidats jurés. S'il y a une publicité intense, il pourrait y avoir des difficultés à trouver des candidats impartiaux, a ajouté le procureur.