Le groupe scientifique ontarien sur la COVID-19 en faveur des tests rapides à l’école
Radio-Canada
Le jour même de l’annonce du déploiement massif de tests de dépistage rapides de la COVID-19 dans les écoles du Québec, le chef du groupe consultatif scientifique ontarien de lutte contre la COVID-19 conseille la province d’adopter cet outil pour les élèves du primaire, mais sous plusieurs conditions.
Le Dr Peter Juni, qui dirige le groupe consultatif, le recommande pour les élèves de moins de 12 ans, qui sont trop jeunes pour être admissibles à la vaccination, et ce uniquement si le nombre de cas quotidiens en Ontario grimpe entre 1000 et 1500, soit le double du niveau actuel.
La province devrait alors examiner les communautés où les taux d'infection sont les plus élevés et concentrer les tests rapides sur les écoles aux prises avec des éclosions, avise-t-il dans une entrevue à CBC lundi.
Le cas échéant, le Dr Juni plaide pour que ces écoles adoptent une approche selon laquelle les enfants subiraient deux tests rapides par semaine et pourraient continuer à apprendre en classe tant qu'ils sont négatifs.
Pour le moment, il fait remarquer que l'Ontario reste dans une très bonne situation avec un nombre de nouvelles contaminations stable, et des moyennes sur sept jours oscillant entre 500 et 600. Actuellement, aucune école n'exige ce niveau de surveillance, selon le chef de l’organisme de conseil au gouvernement.
En ce moment, nous ne sommes pas dans une situation où tout cela est nécessaire, assure le Dr Juni.
Nous ne pourrons pas faire une approche à l'emporte-pièce dans toute la province parce que les défis logistiques et le nombre de tests qui seraient nécessaires sont tout simplement trop importants.