Le grand saccage de notre territoire habité!
TVA Nouvelles
Il est déconcertant d’être témoin de nombreuses décisions politiques qui semblent prises avec une vision du siècle passé et qui ont le pouvoir de dévaster en quelques années une grande partie de notre patrimoine collectif.
Il n’est pas très visionnaire d’imiter l’époque où les gouvernements cherchaient par tous les moyens à attirer de grosses industries. Les dirigeants actuels réalisent ce but en vendant notre énergie à un prix de beaucoup inférieur à celui qu’il paie aux nouveaux promoteurs d’énergie.
Il refilera ensuite la facture aux citoyens et aux petites entreprises. Ces grosses compagnies réduiront bientôt leurs emplois en utilisant de plus en plus de robots. Nous aurons alors tous les inconvénients de ces entreprises énergivores et polluantes sans en retirer beaucoup d’avantages.
La construction de gigantesques éoliennes industrielles, qui défigureront nos paysages, entraînera également une dégradation importante de notre qualité de vie. Il est vraiment malheureux que les nombreux témoignages reliés aux problèmes de santé de plus en plus répertoriés autour de la planète ne soient pas examinés sérieusement. Les slogans verts de cette industrie lucrative sonnent de plus en plus faux.
Par ailleurs, on peut déplorer le fait que l’INSPQ aborde à peine le problème des ultrasons alors qu’il semble provoquer tant de perturbations sur la santé et représente clairement l'éléphant dans la pièce.
Actuellement, le gouvernement fait la sourde oreille face aux inquiétudes des citoyens et cherche à imposer ses décisions. Il est très pressé. Le principe de l’acceptabilité sociale est tellement dilué qu’il est devenu un leurre.
Face aux changements climatiques, comment ne pas s’opposer à un gouvernement qui affiche une vision affairiste plutôt que de consulter la population et des experts indépendants pour concevoir un choix collectif de société? Ces dirigeants ne semblent pas conscients de saccager à toute vitesse notre qualité de vie, notre environnement, la gestion de notre territoire et aussi de compromettre la santé humaine et animale.
La majorité de la population réside dans une très petite portion du territoire québécois alors que sa plus grande partie est très peu habitée. Notre espace agricole ne peut compter que sur 2 % de sa superficie. Pourquoi ne pas essayer de planifier un réseau énergétique mieux structuré dans des zones qui affecteraient beaucoup moins de citoyens et où il serait plus facile de dédommager généreusement les quelques résidents?
Ça éviterait de construire de nombreuses lignes de transport en territoire très habité, avec tous les inconvénients que ça comporte pour la population. Des études ont déjà aussi démontré que nous pourrions, en plus de profiter de son corridor de transport, produire autour des bassins hydroélectriques neuf fois plus d’électricité que ce dont le Québec aurait besoin dans les dix prochaines années.