Le gouvernement français veut ouvrir une école privée dans les Maritimes
Radio-Canada
L’évocation d’un projet d’école privée que la France veut ouvrir dans les provinces maritimes est reçue tièdement par des parents francophones au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse.
Certains émettent des réserves sur la pertinence d’un tel établissement, que la France songerait à établir à Moncton ou à Fredericton au Nouveau-Brunswick, ou encore à Halifax en Nouvelle-Écosse.
Il s’agirait d’un lycée, l’équivalent d’une école secondaire dans le système d’éducation canadien, où on enseignerait aux jeunes le programme scolaire de la France. Le programme pourrait être offert dès la maternelle.
Par l’entremise de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFEAEFE), la France a établi 552 de ses propres écoles dans 138 pays.
Fanny Ratisseau, conseillère des Français à l'étranger dans la région atlantique, n'a pas voulu accorder d'entrevue à ce sujet, mais dans une publication Facebook, elle indique que 60 % des quelque 380 000 élèves qui y sont inscrits ne sont pas de nationalité française.
Au Canada, il existe déjà neuf de ces écoles françaises, mais aucune ne se trouve à l’est de Québec. Les autres sont à Montréal, à Ottawa, à Toronto, à Calgary et à Vancouver.
Typiquement, pour des élèves de l’équivalent du niveau secondaire, les frais d'inscription vont de 5000 $ à 34 000 $ par année.
Une délégation française de l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger doit se déplacer au Canada atlantique du 8 au 12 mai pour promouvoir ce projet.
Afin de préparer cette visite, l’Alliance française d’Halifax, un centre culturel français dans la capitale de la Nouvelle-Écosse, invite à débattre de l’idée à ses locaux, samedi après-midi.