Le gouvernement Ford sommé d’offrir une aide financière à la Ville d’Ottawa
Radio-Canada
La pression s’accentue sur le gouvernement provincial alors que plusieurs élus et candidats libéraux pressent Doug Ford d’offrir une aide financière à la Ville d’Ottawa et à ses résidents et commerçants durement touchés par les manifestations qui ont duré plus de trois semaines.
Les députés John Fraser, Lucille Collard, Stephen Blais et Amanda Simard du Parti libéral de l'Ontario, ainsi que certains candidats ont soulevé, dans une déclaration conjointe, que des centaines de travailleurs ont perdu leur salaire pendant cette occupation et le gouvernement Ford doit soutenir ces travailleurs , en plus des entreprises qui ont dû fermer leurs portes.
La Ville d'Ottawa a subi des dizaines de millions de dollars en coûts supplémentaires de maintien de l'ordre pour gérer l'occupation illégale des rues du centre-ville , ont-ils ajouté.
Les résidents d’Ottawa se demandent où était le gouvernement pendant ces trois dernières semaines , a lancé la députée provinciale d’Ottawa-Vanier Lucille Collard à Queen’s Park pendant la période de questions.
Le ministre des Finances, Peter Bethlenfalvy, a rappelé les programmes d’aide mis en place pour les entreprises depuis le début de la pandémie, il y a environ deux ans.
Nous avons été là depuis le jour 1 pour les entreprises, plus de six milliards de dollars, et nous allons continuer à être là pour les entreprises à travers l’Ontario, incluant les entreprises d’Ottawa , a-t-il dit.
En entrevue au Téléjournal Ottawa-Gatineau, Mme Collard a souligné que malgré qu’Ottawa retrouve peu à peu sa quiétude habituelle, des séquelles demeurent auprès de la population.
Il reste encore des traces qui existent et on sent vraiment que les résidents sont encore ébranlés, qu'ils sont encore craintifs , a-t-elle mentionné.
En plus d’une aide financière à la Ville pour les coûts supplémentaires engendrés par la gestion des événements et aux travailleurs et commerçants touchés, la députée estime qu’il faut s’assurer qu’une telle occupation des rues ne survienne plus.