
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick met en lock-out 3000 travailleurs syndiqués
Radio-Canada
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a mis en lock-out, dimanche après-midi, plus de 3000 travailleurs du système d'éducation.
Les travailleurs ciblés sont ceux des sections locales 1253 et 2745 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFPSyndicat canadien de la fonction publique).
Ces sections représentent les intérêts du personnel de soutien en éducation dans les écoles et bureaux des districts scolaires du système d'éducation, les concierges, les chauffeurs d'autobus, les aides de bibliothèque scolaire, et des assistants en éducation.
Dans un communiqué, le gouvernement affirmait que les travailleurs désignés comme essentiels n’étaient pas visés par le lock-out.
Cependant, des travailleurs désignés par essentiels ont signalé dimanche après-midi avoir reçu un courriel leur disant qu’ils étaient placés en congé sans solde, jusqu'au rétablissement de l'apprentissage sur place dans les écoles.
Environ 45 % des assistants d'éducation sont désignés comme essentiels, mais n'auraient aucune tâche dans cette situation où les districts scolaires sont passés à l'apprentissage à domicile. Par conséquent, puisque leur travail n'est pas requis, les [assistants d'éducation] désignés sont placés en congé non payé, a précisé dans un courriel à Radio-Canada, dimanche, la directrice des communications du ministère de l’Éducation, Danielle Elliott.
Des sections locales du SCFPSyndicat canadien de la fonction publique ont déclenché la grève vendredi dernier au Nouveau-Brunswick. Ces débrayages se poursuivent depuis.