Le glamping, une solution pour attirer des touristes toute l’année au N.-B.
Radio-Canada
Le village de Cap-Pelé s’apprête à avoir son terrain de glamping, à l'image de nombreuses autres localités du Nouveau-Brunswick. L'offre de ce type d'hébergement – du camping plus luxueux qui offre les commodités d'une chambre d'hôtel et l'immersion dans la nature – prend de l'ampleur dans la province.
L’entente entre l’entreprise Camping Plage Aboiteau Beach Inc. et la municipalité est sur le point d’être finalisée, confirment les promoteurs, qui ne souhaitent pas en révéler davantage avant l’annonce officielle.
Dans la première phase du projet, 12 unités seront construites dans un secteur boisé du Parc de l’Aboiteau. Si le site de glamping obtient le succès espéré, 24 unités additionnelles pourraient voir le jour, tout juste en face des chalets de l’Aboiteau, le long du sentier municipal.
Initialement, ce terrain devait être aménagé pour accueillir 247 campeurs en roulotte à partir de l’été 2019, mais le projet n'a finalement jamais abouti.
À l’époque, cette proposition avait créé des remous. Loin de faire l’unanimité, plusieurs citoyens avaient exprimé haut et fort leur mécontentement, s’inquiétant notamment des effets dommageables sur l’environnement, malgré le feu vert donné par une étude d’impact environnemental provinciale.
Natasha Bell, qui s’était fermement opposée au développement des nouveaux lots de camping, tient aujourd’hui un discours plus modéré à l’égard du glamping. La résidente de Cap-Pelé croit que cette activité saura animer l’attrait pour la région durant les longs mois d’hiver, où le tourisme est mis sous respirateur.
Je pense que Cap-Pelé a besoin d’une sorte d’hébergement touristique. Les hôtels sont actuellement occupés par des travailleurs étrangers, ce qui est génial, évidemment, pour l’économie de la région. Mais cela nous laisse avec un vide pour le marché touristique, avance-t-elle.
Elle aimerait toutefois que ce développement soit accompagné d’une stratégie d’entretien des infrastructures actuelles. J’espère qu’il y a de l’argent dans les coffres, parce qu’à la fois notre parc et nos chaussées nécessitent beaucoup de travaux de réparation.
Debbie Dodier, qui a été la mairesse de Cap-Pelé de 2008 à 2016, ne ménage pas son enthousiasme. Ça fait un projet qui vient agrémenter la communauté. [...] Moi, je trouve ça extraordinaire! s’égaye-t-elle.