
Le fondateur de Sunwing traite les fêtards du vol en folie d’imbéciles
TVA Nouvelles
Il fallait être « imbécile » pour ne pas savoir qu’il était inacceptable de festoyer comme l’ont fait les passagers du fameux vol du 30 décembre vers Cancún, soutient le fondateur de Sunwing, Colin Hunter.
« Dans combien d’avions pouvez-vous monter où il est permis de fumer et de ne pas porter votre masque ? », lance l’entrepreneur octogénaire au cours d’un entretien téléphonique avec Le Journal.
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« Quiconque dit qu’il ne connaissait pas les règles doit être un imbécile qui vit sous une taupinière », ajoute-t-il avec sa verve habituelle.
Plus tôt cette semaine, le courtier en aviation d’affaires qui a aidé James William Awad à trouver un avion pour son désormais célèbre périple a confié au Journal qu’à son avis, les règles en vigueur sur le vol n’étaient pas assez claires.
« S’ils n’avaient pas été assez stupides pour mettre ça sur les médias sociaux, personne n’aurait été au courant et ils auraient pu passer un bon moment et vivre heureux par la suite. En mettant ça sur les médias sociaux, ç’a attiré l’attention de tout le monde, de Transports Canada au premier ministre du Canada, qui devrait avoir mieux à faire », estime Colin Hunter.
L’homme d’affaires précise que Sunwing n’a pas traité directement avec M. Awad pour le nolisement de l’appareil. Le courtier a envoyé le jeune homme à l’entreprise québécoise Chrono Aviation, laquelle a fait appel à Sunwing pour le vol. Cette dernière n’a pas fait de vérifications particulières sur James William Awad.