Le Festival Stradivaria d’Alexandre Da Costa réunira pop et classique
Radio-Canada
Le festival nomade de musique Stradivaria, dirigé par le violoniste montréalais de renommée internationale Alexandre Da Costa, sillonnera les régions des Laurentides, de Lanaudière et de la Mauricie tout au long du mois de juillet. Il fera résonner une programmation des plus éclectiques qui mêlera le répertoire classique au pop, au jazz et même à l’humour.
Quatorze spectacles gratuits composent ce 24e Stradivaria, qui bénéficiera notamment de la participation de son fondateur, le chanteur et acteur Claude Gauthier.
Dans un premier temps, lors d'un concert le 5 juillet à Sainte-Agathe-des-Monts, il interprétera sa chanson culte Le plus beau voyage accompagné de l’Orchestre symphonique de Longueuil.
Cet ensemble dirigé par Alexandre Da Costa proposera par ailleurs des relectures symphoniques de chansons de grands artistes du Québec, dont Luc Plamondon, Claude Dubois, Robert Charlebois, Jean-Pierre Ferland, Leonard Cohen, Céline Dion et Ginette Reno.
Le 13 juillet, à Terrebonne, Claude Gauthier, en tandem avec Brigitte Boisjoli, foulera à nouveau la scène à l’occasion d’une soirée consacrée aux œuvres de deux des plus fameux compositeurs de musiques de films, John Williams et feu Ennio Morricone.
Le premier est surtout connu pour ses collaborations avec Steven Spielberg ainsi que pour ses bandes originales de Star Wars et de Superman, tandis que le second a marqué le genre du western spaghetti de ses mélodies colorées et incisives.
Ces deux spectacles seront animés par l’humoriste Daniel Lemire, qui se glissera dans la peau de son plus fameux personnage, Oncle Georges, un clown plutôt malcommode dont la réplique récurrente « Allô toi! » a teinté la culture populaire québécoise des années 80 et 90.
Avec Stradivaria – un mot-valise composé des mots Stradivarius, un modèle de violon extrêmement prestigieux, et varia, un synonyme de divers – Alexandre Da Costa souhaite offrir des voyages musicaux qui ne sont pas monothématiques.
Mon désir de démocratiser la musique classique est devenu une priorité, ajoute-t-il. Je voulais que le festival me ressemble; on a mélangé les styles au début, et c’est aujourd’hui un festival qui intègre tous les types de musique.