
Le Festival Kwe! voit grand pour son 7e événement
Radio-Canada
L’équipe de Kwe! est ambitieuse pour son 7e festival, où les 11 nations autochtones du Québec seront réunies. L’événement familial et gratuit promet plusieurs nouveautés pour bonifier sa programmation.
La place Jean-Béliveau, où se déroule l’essentiel de l’événement, sera divisée en cinq espaces selon les thèmes des activités offertes. On a réalisé que les gens aiment beaucoup regarder, écouter les démonstrations. On a donc agrandi l’espace des prestations culturelles, explique la directrice générale de Kwe, Mélanie Vincent.
Ce réaménagement permettra d’accueillir un plus grand nombre de personnes, un avantage intéressant considérant les visites scolaires prévues.
Kwe! s’étend également jusqu’au Grand Théâtre de Québec. Des spectacles de Pako (Pascal Ottawa), Matiu, Shauit, et la création Marée de l’aube (Vincent Vallière, Natasha Kanapé Fontaine, Kanen, Sandrine Masse et Dumas) y seront présentés.
Je chante nos préoccupations, je chante en atikamekw, raconte l’auteur, compositeur et interprète Pako, originaire de la communauté atikamekw de Manawan. Je le fais pour que les gens entendent les langues autochtones, c’est important de les faire résonner. Il interprétera son plus récent album folk-rock, Nanto, le 16 juin à 19h.
Puis, le 21 juin, pour la Journée nationale des peuples autochtones, un grand spectacle occupera la scène Radio-Canada de la place d’Youville. Une douzaine d’artistes, dont le groupe Innutin, Sandrine Masse, Joey Partridge, Sakay Ottawa performeront. D’ailleurs, à 20 h, la chanson Un musicien parmi tant d’autres de Serge Fiori sera interprétée par des artistes de différentes communautés, dans une version de la chanson adaptée et traduite en 11 langues.
La culture, les traditions et le savoir-faire des peuples autochtones du Québec sont à découvrir à la place Jean-Béliveau cette fin de semaine. Kwe, c’est un lieu d’échange, un lieu de rencontre bienveillant, décrit la directrice.
Des démonstrations de chant de gorge, de tambour et de danses pow wow, des ateliers de langues, des jeux inuit et des périodes de contes et de légendes étoffent notamment la programmation. Ces activités sont offertes plusieurs fois durant la fin de semaine pour favoriser leur accessibilité.
Des rendez-vous uniques sont également à l’horaire, dont une rencontre avec l’autrice Isabelle Picard, une discussion autour des systèmes politiques autochtones ou encore une conférence sur l’appréciation culturelle par Catherine Boivin. On s’inscrit vraiment dans cette sensibilisation au niveau des peuples autochtones au Québec et on est très fier de pouvoir collaborer, de pouvoir contribuer au rapprochement des peuples ajoute Mme Vincent.