
Le Festival de solidarité internationale se poursuit jusqu’au 3 juin
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La 5e édition du Festival de solidarité internationale se poursuit à Montréal jusqu’au 3 juin. Organisé par l’Association des travailleurs grecs du Québec pour la première fois en 2017, le festival souligne la lutte et les mobilisations militantes ouvrières à travers le monde, en offrant un espace d’expression pour des artistes issus des communautés ethnoculturelles.
«Le festival est né du besoin de créer un espace de rencontre et d’échange entre les membres de la communauté grecque et d’autres communautés culturelles à Montréal qui partagent des problématiques liées à l’emploi, à l’immigration et autres», explique Thanasis Papazoglou, secrétaire à l’Association des travailleurs grecs du Québec.
«Nous souhaitions aussi créer une occasion pour réunir des artistes de divers horizons à travers la musique, la peinture, la photographie et la danse pour commémorer le mois des travailleurs, lancé avec la Journée internationale des travailleurs le 1er mai», ajoute M. Papazoglou, établi à Montréal depuis 2013.
Jusqu’au 3 juin, le festival offre aux Montréalais l’occasion d’assister à plusieurs événements organisés dans les locaux de l’association, situés au 5359, avenue du Parc.
Dans le cadre de l’événement intitulé Les réfugiés et les migrations ne sont pas un phénomène naturel, le documentaire 4.1 Miles de Daphne Matziaraki sera projeté le 26 mai à 19h.
Dans ce documentaire, la réalisatrice suit le périple des réfugiés qui ont quitté les côtes turques pour se rendre à l’île de Lesbos en 2015 et 2016, ainsi que les opérations de sauvetage de Kyriakos Papadopoulos et ses collègues garde-côtes.
Pour clôturer le festival, l’association organise un concert hommage au rock grec le 27 mai, ainsi qu’une soirée danse et musique le 3 juin aux rythmes du rebetiko, musique urbaine qu’on qualifie parfois de «blues grecs», popularisée en Grèce au début du 20e siècle parmi la classe ouvrière.